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Une petite mousse d’opérations aux pépites de parenthèses, pour finir ?

Aujourd’hui, nous avons découvert le tableur, en sixième, avec mon activité du bistrot. J’adore cette activité : décrire aux élèves avec gourmandise le menu m’amuse énormément. Surtout qu’ils me suivent avec un enthousiasme absolument rafraîchissant…

  1. Nous lisons le menu. Et là, tout le monde a faim. Souvent, les élèves me disent qu’ils trouvent ça super, ces idées de plats. Parfois ils me demandent si ça existe “en vrai”.
  2. Nous réfléchissons au calcul nécessaire pour déterminer la note de la table 3. Cette année, je n’ai pas fait faire le calcul comme je le fais d’habitude, à la main : je fais tellement de calcul mental et en ligne que je n’en ai pas ressenti le besoin. Une fois la démarche explicitée (“la somme des produits”), nous sommes passés aux travaux pratiques.
  3. Je montre le tableur aux élèves. J’explique le principe, ce qu’est une feuille de calcul dynamique, et j’introduis le vocabulaire. Nous faisons des essais : en entrant les résultats obtenus de tête, en tapant 6×2, etc. Et j’en arrive aux formules.
  4. Je mets en évidence en quoi le recours aux formules est dynamique. Ça les couche toujours, c’est sympa.
  5. Action : à vous. Faites-moi la note sur tableur, de la façon la plus efficace possible.
  6. Le tout est évalué, et j’ai un bonus en poche pour faire chercher les rapides (une histoire de café, avec une petite priorité de calcul dedans).
  7. Un quart d’heure avant la fin de la séance (j’ai eu le temps d(‘évaluer tout le monde), retour sur table, et nous étudions la leçon. C’est la première, elle très basique. (Algorithme,est-ce de la tienne que je me suis inspirée ? Je ne me souviens plus de ma source.) J’explicite ce que je veux que les élèves retiennent ou comprennent : cellule, adresse, cellule active, l’importance du = dans ce logiciel-là, les natures de contenus (données, formules, texte), l’intérêt du tableur.
  8. Pour finir, la question ultime : expliquez-moi pourquoi l’utilisation du tableur fait partie des programmes de maths. Je veux en arriver à l’idée de choix des opérations, et du côté procédural laissé à la machine.

Et pouf, ça sonne.

Nous reparlerons du tableur bientôt, mais en débranché, pour que je réactive le recours aux adresses et non aux contenus des cellules.

J’aime bien cette séance. Après j’ai toujours faim, mais j’aime bien.

2 thoughts on “Une petite mousse d’opérations aux pépites de parenthèses, pour finir ?

  1. Bonsoir Claire,
    Je ne sais plus si nous avions échangé sur le tableur… Il me semble que Joan Riguet avait quelque chose de complet aussi.
    C’est amusant, pour moi aussi, la découverte du tableur en 6è c’était ce matin (c’est moins gourmand, on travaille sur les langues vivantes et les médailles aux JO). Bonne soirée
    Sonia

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