L’arithmometre



C’est par Valéry Monnier et c’est magnifique. C’est une table de multiplication. Dimanche à midi Valéry Monnier anime une conférence. J’y serai !
C’est par Valéry Monnier et c’est magnifique. C’est une table de multiplication. Dimanche à midi Valéry Monnier anime une conférence. J’y serai !
J’adore!
Vu à l’INSPE hier lors de mon cours de l’après-midi (enseigner les maths par les albums) :
C’est très très mignon. J’aime.
Le blog Dessine-moi une histoire propose des affichages inspirés de documents Eduscol, pour donner à voir des éléments de graphisme. J’ai beaucoup d’élèves qui rencontrent de grandes difficultés à écrire et à former leurs lettres, et ces affichages vont me servir pour eux : il n’est jamais trop tard pour travailler sa graphie, même si c’est plus simple à l’école. Et puis je vais pouvoir faire de jolis ponts avec les maths : j’ai encore plus d’élèves qui ignorent ou confondent vertical et horizontal, et nous allons discuter l’affichage « points », en nous plaçant dans différents contextes.
Merci beaucoup pour ce partage !
Des ressources pour accompagner les enseignants en maternelle sont parues sur Eduscol, qui outillent sur le nombre et les calculs et sur la résolution de problèmes. Des progressions et des éléments de programmation y sont proposés.
Je ne suis pas enseignante de cycle 1, et mon avis n’est que celui d’une formatrice qui va régulièrement en maternelle pour proposer des interventions en mathématiques. De là où je suis, je trouve ces ressources très bien faites : elles sont claires, il est facile de s’en emparer, elles sont didactiquement cohérentes. Elles m’aident à clarifier des choses dans ma tête et à trouver des repères d’organisation.
J’étais au départ un peu perplexe sur l’intitulé « Construire des premiers savoirs et savoir-faire avec rigueur », car je n’aime pas le mot « rigueur », que je trouve fourre-tout. Cependant cette fiche est tout aussi intéressante que les autres, et focalise sur l’importance de la construction de la progression.
Les ressources associées sont variées dans la forme et vraiment intéressantes dans le fond. Je me suis régalée avec des vidéos, en particulier. Et j’ai admiré franchement le travail des enseignantes que j’y ai vues : elles travaillent conjointement maths et langage, font verbaliser et représenter mais emmènent les enfants vers la modélisation. C’est vraiment remarquable.
Un exemple parmi d’autres de la même qualité est l’abord du partage avec reste en PS/MS : j’imagine comme ces enfants vont aborder la division et ses différents sens avec plus d’aisance !
Je n’aime pas trop être prise au dépourvu. Alors je finalise ma préparation matérielle du salon culture et jeux mathématiques, cette fois côté matériels à emmener. Les ateliers sont prêts depuis un moment.
Il me reste encore à ramener de ma classe du matériel de géométrie, et zou. J’ai pas mal travaillé à ce projet, et j’ai hâte d’y être, de voir ce que cela va donner.
Hier à l’INSPE, j’ai proposé aux étudiants-collègues que j’avais en face de moi dé découvrir les Noums, après leur avoir présenté l’album Un, deux, trois, banquise ! qui aborde de façon explicite l’itération de l’unité en maternelle. Je trouve décidément l’outil Les Noums vraiment extraordinaire. Alors je vais vous en reparler, pour la peine.
Rémi Brissiaud est l’auteur des Noums. Il est malheureusement décédé avant d’avoir pu déployer son idée à tous les niveaux, et ne nous laisse que les niveaux CP et CE1. Peut-être quelqu’un prendra-t-il la suite, je l’ignore, mais ce ne sera pas tâche facile : Rémi était… Rémi. Unique.
Dans les Noums, il y a la numération et le calcul, mais on retrouve aussi des grandeurs et mesures et de la géométrie. Il y a même des outils de résolution de problèmes. J’en ai écrit pas mal de descriptions : une description générale lorsque j’ai découvert les Noums, ma première séance en CP avec les Noums, le matériel, et puis ensuite j’ai eu la grande fierté d’écrire un petit livret d’accompagnement aux albums des Noums. Et puis il y a les Noums en CE1, maintenant.
Un outil emblématique des Noums, pour moi, c’est le scanner. C’est tellement simple et absolument génial. En permanence on peut faire le lien entre la numération et le calcul, et donner à voir une nouvelle façon d’envisager le nombre. Or multi-représenter est la clef, et les Noums développent la multi-représentation à fond et par de multiples biais. Rémi a même intégré les schémas en barres, pour lesquels il avait des réserves, mais dans lesquels il voyait aussi des potentialités.
C’est Dragonbox et Retz qui éditent ces contenus.
Aujourd’hui je suis allée dans la classe de mon amie Christelle pour tester pour la première fois ma séance Il était une forme. Cette séance, je l’ai finalisée pour le salon jeux et culture mathématique qui a lieu fin mai, plutôt à destination d’élèves d’école de cycle 3. Christelle a des CE1, mais je me suis dit que cela me permettrait de voir si le principe fonctionne avec des plus jeunes. Et ça a fonctionné. Il a fallu aider certains enfants à faire des choix et à formuler leurs idées, mais d’autres sont partis tout seuls. Nous n’avons pas abordé le programme de construction car nous avions moins d’une heure et que c’est vraiment compliqué pour des enfants de cet âge, mais la majorité des élèves de la classe a su décrire ses sous-figures et sa figure globale avec une grande précision, en verbalisant ses choix et des sentiments.
J’ai assez bien géré la lecture de l’album, un peu périlleuse : je ne veux pas dénaturer l’histoire mais je ne peux pas tout lire faute de temps. C’était un de mes soucis, et c’est bon. L’autre souci était de réussir à ce que les enfants expriment leurs idées par la géométrie, et c’est atteint aussi.
Bien.
Ca c’est fait.
Pour les besoins d’un parcours de formation, j’ai eu le bonheur d’aller dans la classe d’Aline Mollien, dans ma circo, en CM2, pour tester un problème Dudu et montrer en actes par quels leviers on peut amener les élèves à produire des traces écrites exploitables, pour ensuite construire une séance de synthèse et une trace d’institutionnalisation. J’en ai profité pour analyser la séance, ce qui a été un exercice en même temps formidablement motivant intellectuellement et très riche. Il faut dire qu’Aline, en terme de gestes pro, c’est le top du top du dessus du panier, alors c’était du velours…
En tout cas, la voici terminée, pour Aline et ses élèves, cette séquence. Pour moi pas tout à fait, contraintes éditoriales obligent… Mais travailler ensemble (PE, PLC, formateurs, IEN, chercheur) nous a vraiment permis d’élaborer un contenu qui me plaît, robuste, exigeant, accessible. Je suis très très contente, et voilà une nouvelle tâche accomplie. J’aime bien barrer des trucs sur mes listes…
Pour fêter ça, voici la trace écrite de synthèse :
Evidemment, c’est une trace de synthèse « personnalisée » dans le sens où elle s’adresse aux élèves de cette classe précisément. Elle reprend l’erreur majoritaire et fait référence pour l’expliciter à ce qui a été animé (au collège, dans ma classe) pour le moment de correction, d’institutionnalisation, avec l’exemple du sel, dont nous avons beaucoup parlé avec les élèves. Elle explicite les trois méthodes pertinentes proposées par des groupes d’élèves, en les modélisant. Elle intègre des extraits de traces élèves pour ancrer cet affichage dans la pratique de la classe, la culture commune aux élèves et à Aline, façon Boimare. Et elle laisse apparente une faute d’orthographe, et ce n’est pas grave : cela fera partie de ce qui est précisé, en présentant l’affiche, et voilà.
Sur cette affiche, on retrouve aussi des traces des six compétences institutionnelles :
Voilà. C’est pour ces raisons que j’ai élaboré cet affichage. Ce n’est pas un exemple exemplaire, c’est juste mon affichage, bien sûr.
Alors ça, c’est très très très chouette.
Cela me rappelle un livre que m’a offert Alice Ernoult : Le Havre en pyjamarama, aux édition Rouergue.