Le projet regards de géomètre presque abouti !
Nous sommes tout fiers !

Nous sommes tout fiers !
La 23e édition du Salon de la Culture et des jeux mathématiques a pour thème « Maths en Pleines Formes », place Saint Sulpice à Paris, du 2 au 5 Juin prochain en présentiel, mais avec aussi une version « déMATHérialisée » sur le site du salon. Il y en a donc pour tous les goûts et toutes les possibilités.
Entièrement gratuit, le salon se veut une grande fête des mathématiques. Les stands et l’espace rencontre proposent de vous faire découvrir les mathématiques sous un aspect inhabituel, ludique et vivant. C’est l’occasion d’arpenter les allées, de manipuler, de réfléchir et de vous émerveiller du pouvoir des mathématiques.
https://salon-math.fr/
Vous pourrez bientôt vous inscrire aux activités qui nécessitent une inscription en amont.
Pour ma part, j’interviendrai un peu, avec ceci :
J’espère rencontrer celles et ceux avec qui nous échangeons numériquement, et que je rencontre peu, ou que je n’ai pas encore rencontré(e)s !
Bientôt je vais aborder les parallélogrammes en cinquième, et je m’étais mis de côté ce SUPER document du jeu « Parallélogramme qui rit », proposé par Fathi Drissi sur le modèle du jeu « Cochon qui rit ». Il est en ligne sur le site de l’académie de Nancy-Metz. Sur la page dédiée, il y a un document de règles, un document de matériel et trois retours d’expérimentation, de Carole Stamm, Delphine Wolfer et Sébastien Lozano.
En voyant le jeu passer, je l’avais mis de côté dans ma liste de lectures, car il me semblait potentiellement intéressant. C’est bien plus que ça : je crois que j’ai la pépite qui me manquait depuis des années sur le parallélogramme. Les règles sont claires, le matériel lisible, les retours d’expérimentation sont instructifs, montrent des adaptations, permettent d’anticiper. Donc zou, je me trouve des transparents imprimables et je teste. D’abord je vais faire tester mes Mathmitons, et ensuite hop, en cinquième. Je me pose juste une question, mais j’ai sans doute zappé l’info dans les explications : les quadrilatères « support », on les imprime sur du papier normal ? Ou aussi sur du transparent ?
Pour ma part, comme organiser les joueurs en équipe est conseillé, je vais les faire se regrouper deux par deux et jouer avec quatre équipes. Comme ça, j’ai huit joueurs par îlot, et comme au plus j’ai 27 élèves en cinquième, j’ai besoin d’imprimer 7 jeux. Je vais en imprimer 8 pour avoir un peu de mou. Je vais directement imprimer la version de Delphine Wolfer, car elle a prévu aussi des codages de parallélogrammes particuliers, et que son organisation de cartes fournit des cartes plus petites, mais moins d’impressions à faire.
J’espère pouvoir utiliser ce jeu pour fixer les propriétés suffisantes des parallélogrammes, mais aussi parler argument. Delphine Wolfer, dans son retour d’expérimentation, écrit :
On a retrouvé la démarche de démonstration vue dans les programmes de calcul, par exemple : pour démontrer qu’on a un parallélogramme, il faut remplir toutes les conditions d’une propriété, et pour montrer que notre quadrilatère n’est pas un parallélogramme, il faut trouver un contre-exemple.
Le midi, mes élèves viennent poursuivre la réalisation de nos projets. Ils sont à fond, et vraiment très autonomes ; c’est assez bluffant. Le cube du coin de la porte est terminé, et le triangle de Penrose du coin de la fenêtre a bien avancé, avec quelques boulettes, mais je crois que c’est son destin, à celui-là.
Les brodeurs et brodeuses ont bien avancé aussi, mais j’ignore si nous aurons fini dans un mois.
C’est que nous avons une exposition sur le feu…
Voilà, les cours n’ont pas encore commencé et une élève m’apporte son travail d’aujourd’hui : plier le patron du bizzarroèdre. J’adore !
Dans cet article sur les fabuleuses machines à anamorphoses de François Abélanet, j’avais inséré un lien (que je viens de retirer) pour le contacter ; or ce lien ne fonctionne pas, en gros, et les messages envoyés sont perdus, sans que François en ait connaissance. Pour le contacter, il faut donc vous rendre sur son site et aller dans contact. Et là, il pourra vous répondre.
Faites-le, si vous en avez envie, car il est vraiment top, François.
Il y a quelques jours, j’ai découvert mon bizarroèdre. Les frères Dudu m’ont signalé qu’Arnaud a tout collecté et déposé sur son site, ici. C’est absolument magnifiquement pratique : touuuuut est là, soit fichier par fichier, soit tout d’un coup dans un même fichier (merci à Eric Elter !). Arnaud a consacré un article à ces petites merveilles. Son but est de faire calculer des volumes ; tous les solides ne s’y prêtent pas forcément, en terme de niveau et de connaissances, mais avec d’autres c’est top. Rhalala, ça va plier sévère, je vous le dis ! Mon seul problème est le foisonnement des projets. Mais en s’organisant bien, nous devrions pouvoir y arriver.
Bon, ma fille a du pain sur la planche, et du fil au bout de son crochet… Je lirai cet ouvrage, lorsqu’elle le lâchera :
Voilà qui me parle…
Ce matin, j’ai décidé de commencer ma journée par un peu de bricolage, au vu de ce tweet.
Comme gauche-droite, haut-bas, tout ça tout ça, c’est assez mou dans ma tête, j’ai d’abord considéré mon patron avec la perplexité d’une poule qui trouve un couteau. J’ai fait des essais, trifouillé par-ci, carabistouillé par-là, mis un petit coup de ciseaux supplémentaire ici et là, et j’ai obtenu ça :
Ce n’était pas super ; même je ne suis pas très soigneuse, je me suis dit que je pouvais tout de même faire mieux. J’ai changé de colle et hop, rebelotte :
C’est toujours moins bien que la réalisation de l’auteur du tweet, mais c’est plus satisfaisant.
J’ai eu alors envie d’en faire une petite activité de rentrée : une activité qui remobilise les visions point, ligne et surface, qui réactive du vocabulaire, et puis qui fasse réfléchir à la construction des mots :
Pour la reprise, ça me paraît une entrée en matière sympa. Bon, je venais de préparer mes deux semaines de rentrée, et ma première séance est à modifier du coup, et avec elle en dominos quelques autres. Normal, quoi.