A l'attaque !·Actualité·Allez les jeunes !·ça m'énerve·bac·Chez les élèves·Chez les cadres·Chez les collègues·Décrochage·Enseignement·Enseignement supérieur·Evaluer·Evénement·L'éducnat·Lycée·Réformes·Tous ensemble !·Zut.

La déliquescence du bac

Je me refuse à deviner les intentions de Jean-Michel Blanquer lorsqu’il a porté la mouture actuelle du bac. Pouvoir choisir des disciplines me semble en soi une idée intéressante. Appuyer l’obtention du bac sur le contrôle continu aussi : cela pouvait réduire le stress lié au risque d’accident ponctuel. Mais ça, c’était pour la théorie. Une idée n’est bonne que si elle est déployée de façon raisonnée, réfléchie en fonction des acteurs, des objectifs, des obstacles. Et en pratique, c’est un crash, cette réforme du lycée et du bac. Outre le manque de cohérence du système de spécialités, l’idée du contrôle continu a induit des effets délétères pour les lycéens.

Nos lycéens sont anxieux, à cause d’un système de contrôle continu qui transforme en couperet (pour le bac, mais aussi et surtout pour ParcoursSup) chaque évaluation. Ils ne travaillent plus pour les savoirs ou développer leurs compétences, ils travaillent pour la performance. Aucune réflexion collective n’a été initiée à grande échelle pour réfléchir la gestion de l’évaluation : on est à mille lieues de l’évaluation dynamique des compétences. On prend des photos ponctuelles mais définitives, et voilà. Cela n’a rien d’éducatif. Par l’incompétence du gouvernement, on prépare une génération abimée. On court après le temps, on fait comme si mars ne signait pas des vacances au moins à temps partiel, on s’interroge, jusque sur les sites institutionnels, sur comment occuper les lycéens au troisième trimestre.

C’est un naufrage.

Aujourd’hui, nous apprenons que n’importe quel adulte dans les établissements pourra surveiller le bac. Nous sommes d’accord, surveiller n’est pas compliqué, mais nécessite de vivre certains enjeux, d’incarner un positionnement précis. Il y a des gestes techniques, des points de vigilance précis, des protocoles à respecter. S’ils ne le sont pas, il y aura évidemment des recours justifiés.

Nous apprenons aussi que les élèves pourront arriver en retard, et resteront de sorte qu’ils composent le temps prévu. Cela signifie-t-il que personne ne sortira avant que le dernier potentiel retardataire soit rentré dans la salle ? Car sinon, nul doute que les sujets auront déjà été diffusés, et des éléments de correction aussi. Je ne trouve nulle part cette information : va-t-on empêcher les candidats qui voudraient sortir de quitter la salle d’examen ? C’est pourtant important de façon élémentaire. C’est concret, pratique, bassement matériel. Mais nous autres avons les pieds sur terre, justement.

Alors le débat, parfois violent, de grève ou pas grève du bac, est d’autant plus dommageable : ne se trompe-t-on pas de cible ? Qui a détruit le bac, finalement ? Que signifie-t-il aujourd’hui ? La souffrance des collègues qui penchent pour la grève du bac doit-elle être hiérarchisée, définie comme secondaire par rapport à l’implication des lycéens dans l’obtention du bac ?

Je ne crois pas que ce soit le moment de se déchirer. Les choses sont complexes et délicates, et tous les points de vue se défendent et peuvent se comprendre. Ne dilapidons pas notre énergie et nos capacités d’analyse dans des disputes stériles. En revanche, débattons, discutons. Et luttons.

Et puis quand même, ce débat et ces dissensions ont quelque chose de perturbants : lorsque le lycée professionnel est passé au contrôle continu, on n’a pas entendu grand-chose. Les questions vives de la certification des bacheliers professionnels, leur ressenti, leur vécu, leur réussite n’ont pas été interrogés de façon partagée. En ce moment, la levée de bouclier autour du bac, qu’elle soit autour du dispositif ou autour du déroulement de cette session, ressemble à une lutte de classe. Le gouvernement aurait pu en faire autre chose et éviter ce état de fait, en organisant une réflexion collective. Il ne l’a pas fait, nous mettant par là-même dans une posture philosophiquement et humainement plus qu’inconfortable.

A aucun moment la question ne se pose de façon globale sur ce que c’est qu’éduquer la jeunesse, de quel projet de société veut véhiculer l’école. Formons-nous encore une société, ou des castes plus ou moins influentes ?

A l'attaque !·A quoi ça sert les maths ?·Actualité·Chez les élèves·Culture mathématique·Dur dur·Enseignement·Enseignement supérieur·L'éducnat·Lycée·Maths pour tous·Partager les maths·Tous ensemble !

Promesses non tenues

Sur France Info, un article en date du 18 janvier 2023 expose la situation des lycéens de terminale, qui apprennent, avec l’ouverture de Parcours Sup, qu’ils n’ont aucune chance d’être admis dans certaines filières. La raison : ils n’ont pas choisi les mathématiques en première ou les ont abandonnées en terminale.

Des parcours qui étaient en principe accessibles sans maths ne le sont en fait pas, ou sont prioritaires pour les lycéens qui ont conservé les maths. L’article explique bien comme les mathématiques sont nécessaires, pour une culture complète et d’un point de vue tout à fait pragmatique, pour pouvoir être compétent dans d’autres champs. L’enseignement supérieur ne peut pas pallier tous les manques institutionnels dans la structure des enseignements du secondaire.

La donne devrait changer dès la prochaine rentrée. La matière fait son retour dans le tronc commun avec une heure et demie par semaine pour tous les élèves de première. L’objectif est ensuite que beaucoup enchaînent sur l’option maths en Terminale. Pour Philippe, ce premier pas, reste néanmoins insuffisant pour accéder à certaines formations. « Faire 1h30 par semaine ou rien, c’est la même chose. Tant qu’on n’aura pas trois heures dans le tronc commun, on ne changera rien. »

Source

En effet, cette rustine a le mérite d’exister, mais elle ne peut pas en même temps outiller du point de vue de la culture du citoyen et quant au socle scientifique pour poursuivre des études scientifiques ou qui nécessitent des mathématiques. Et rattraper un niveau suffisant de mathématiques par soi-même est difficile : les maths sont une discipline verticale et qui nécessite vraiment un médiateur ou un transmetteur, pour amener aux compétences, aux savoirs, en les articulant de façon pertinente, en les construisant selon un chemin sensé. Le ministre de l’éducation nationale fait comme si c’était le cas, mais c’est vide de sens.

A l'attaque !·A quoi ça sert les maths ?·Actualité·BRAVO!!!·Chez les chercheurs·Culture mathématique·Décrochage·Education·Enseignement·Je suis fan·L'éducnat·Lire·Lycée·Maths et société·Merci les copains·Réformes·Tous ensemble !

Les maths dans le JDD : l’analyse de Nathalie Sayac

Dans cet article du JDD, on lit d’abord des constants : avant la réforme du lycée, 13 % des élèves de lycée général ne faisaient plus de maths à partir de la classe de première, contre 36 %, après la réforme. Les filles sont 55 % à faire le choix de la spécialité maths en première, contre 75 % des garçons, et 26 % conservent la spé maths en terminale, contre 52 % pour les garçons. 28 % des garçons issus de milieux sociaux très favorisés choisissent l’option maths expertes, contre seulement 14 % des garçons issus de milieux sociaux défavorisés. Voilà pour l’équité.

Voici des extraits de l’article écrit par Nathalie Sayac, professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie, mais il faut aller le lire dans son intégralité :

C’est là une des premières causes de persistance du mythe, la difficulté à imaginer qu’un mathématicien ou une mathématicienne puisse être une personne banale, qui n’aurait ni araignée en broche ni grotte à habiter. On a, en effet, souvent l’image caricaturale d’un personnage avec lunettes et cheveux hirsutes, éloigné des contingences matérielles et de son temps. C’est une image totalement fausse et dépassée, qui persistera tant que les médias, les livres et les manuels scolaires la véhiculeront inconsciemment ou par négligence.

Source

Une autre piste peut être avancée pour expliquer la persistance de la vision élitiste que l’on a des mathématiques. C’est celle de son histoire dans le système scolaire français. Il convient en effet de rappeler qu’avant même qu’elle ne devienne LA discipline de sélection telle qu’on la connait aujourd’hui, cette discipline était réservée aux hommes et particulièrement à ceux issus de milieux que l’on qualifierait aujourd’hui de favorisés.

Ce n’est qu’à partir de 1880 que les femmes ont pu bénéficier d’un enseignement secondaire, et encore, avec un programme mathématique allégé par rapport à celui des hommes, les programmes scolaires n’ayant été unifiés qu’en 1924. En effet, on considérait jusque-là que les enseignements dispensés aux femmes devaient principalement contribuer à les former à devenir de bonnes épouses et mères de famille et qu’elles pouvaient se dispenser d’étudier des disciplines trop complexes, telles que les mathématiques.

source

A la fin de l’article, Nathalie relaie un propos d’élève qui fait vraiment mal :  « les profs ne travaillent que pour ceux qui vont prendre la spécialité Maths en Première et ne se préoccupent pas des autres ». Mais elle explicite d’une façon qui fait changer l’angle de vue : la nature des nouveaux programmes oblige les professeurs à adopter un rythme d’enseignement davantage adapté aux élèves se destinant à poursuivre leurs études en mathématiques qu’à ceux qui ne font pas ce choix : les élèves qui choisissent la spé vont avoir une épreuve de bac à très haut coefficient (coeff 16, soit plus d’un quart du poids dans les épreuves terminales et donc 16% de la totalité des poids), dont leur bac dépend directement. La pression du bac est telle que les enseignants ont cet objectif qui les contraint eux-mêmes et qui écrase le reste : faire réussir leurs élèves au bac. Mais alors l’autre objectif de l’enseignement des maths au lycée, développer la culture, outiller pour comprendre le monde d’aujourd’hui et ses enjeux, ne trouve pas d’espace pour se développer. C’est exactement en ce sens que l’heure et demie en plus proposée en première n’est pas une réponse à nos difficultés : on confond en permanence deux objectifs complémentaires mais différents.

Et au final, ce la continue de nuire à cette si belle discipline, qui s’enferre dans le scolaire et reste à distance de la culture générale.

Activité rigolote·APMEP·Apprendre·Chez les chercheurs·Culture mathématique·Evénement·Expo de maths·Je suis fan·Lycée·Maths ailleurs·Partager les maths·Représenter·SBPMef·Tous ensemble !

Quelques belles courbes paramétrées

Michel Roelens, qui nous avait enchantées avec la topologie l’année dernière et aussi avec un magnifique tee-shirt, nous a présenté l’atelier « quelques belles courbes paramétrées ».

Après quelques rappels généraux sur les courbes paramétrées, nous sommes arrivés à des figures de Lissajous. Lissajous est un physicien du 19e siècle, qui a combiné deux vibrations harmoniques, avec des diapasons et des miroirs.

Et ensuite, nous sommes passés à l’action :

Ensuite, nous avons travaillé sur les oeufs. Pour rester dans le ton des blagues de Michel Roelens, c’était dur !

Nous nous sommes ensuite penchés sur la cissoïde de Dioclès. La duplication du cube est impossible à la règle et au compas, comme on l’a démontré au 19e siècle, mais on peut avec la cissoïde. Et notre itinéraire s’est achevé avec la Vache sui rit qui roule sans déraper, ou encore la cycloïde.

Pfou, c’était dense et cet atelier arrive au bout de trois jours de maths. Mais notre intervenant, Michel Roelens, est vraiment top. L’avoir en cours doit être une véritable chance.

A l'attaque !·Allez les jeunes !·bac·BRAVO!!!·Chez moi·Evénement·Je suis fan·Lycée·Merci !·Tous ensemble !

Respect

Demain, ma fille passe le grand oral. Demain, elle en aura fini avec sa scolarité de lycéenne.

Elle a si bien travaillé, je suis admirative. Elle s’est battue avec ténacité depuis si longtemps… Elle est fière d’elle, là, ce soir : elle sait parfaitement ses deux sujets.

Peut-être demain rien ne sortira ; l’autisme est ainsi. Mais peu importe. Elle accomplit son exploit.

Elle y sera parvenue grâce aux personnels de son lycée, le lycée Camille Saint Saëns à Rouen. J’écrirai bientôt sur elles et eux, car elles et ils ont rendu possible.

Bon, en attendant dodo : la journée va être… Je n’en sais rien, en fait, ce qu’elle sera. Et ce n’est pas bien grave.

A quoi ça sert les maths ?·Actualité·APMEP·Apprendre·BRAVO!!!·C'est bien pratique·Chez les collègues·Culture mathématique·cycle 1·cycle 2·Cycle 3·Cycle 4·Enseignement·Expo de maths·hommage·Je suis fan·Lire·Lycée·Maths et arts·Maths et BD·Maths pour tous·Merci !·Ouaaaaaaaaaaaaah !!!·Partager les maths·Tous ensemble !

Littéramaths

L’APMEP compte plusieurs groupes de travail, dont Littéramaths, animé par Alice Ernoult. Et c’est une pépite.

https://litteramath.fr/?debut_articles=30#pagination_articles

Sur la page dédiée, on trouve une recension d’ouvrages qui parle de ou avec de maths, avec leur description, des idées d’exploitations pédagogiques et des prolongements.

On trouve aussi des propositions d’activités pour la classe :

A l'attaque !·Actualité·Chez les élèves·Chez les cadres·Chez les collègues·Chez les parents·Enseignement·Evénement·L'éducnat·Lycée·Maths pour tous·Partager les maths

Une consultation sur les programmes de 1e en maths

Une consultation sur le projet de programme de mathématiques ajouté au sein de l’enseignement scientifique en classe de première est organisée du vendredi 13 au lundi 26 mai 2022 par le ministère de l’éducation nationale. Le questionnaire porte sur l’approche générale du programme, les contenus d’enseignement et la mise en œuvre dans la classe. La consultation est ouverte « aux lycéens, à leur famille et à toutes celles et ceux qui souhaitent donner leur avis sur le projet de programme », et un accès différent est réservé aux enseignants.

Pour l’année scolaire 2022-2023, ce programme de mathématiques ne concernera que les élèves de première n’ayant pas pris l’enseignement de spécialité mathématiques. À partir de la rentrée 2023, il sera généralisé à toutes les classes de première de la voie générale (sauf si d’ici là le gouvernement change à nouveau d’avis, naturellement). La quotité horaire annoncée est d’une heure et demie hebdomadaire.

Le ministre a souhaité engager une large consultation pour recueillir l’avis et les suggestions de la communauté éducative sur le projet de programme élaboré par le Conseil supérieur des programmes. Cette consultation nationale constitue une étape à part entière dans le processus d’élaboration du programme. Le projet de programme sera ensuite présenté au Conseil supérieur de l’éducation puis publié.

https://eduscol.education.fr/3206/consultation-mathematiques-pour-l-enseignement-scientifique#.Yn9QCzIr3bk.twitter

C’est ici. Il suffit de s’inscrire, et on reçoit un lien qui permet d’accéder au questionnaire.

A l'attaque !·Apprendre·BRAVO!!!·C'est bien pratique·Chez les chercheurs·Culture mathématique·Expo de maths·Je suis fan·Lire·Lycée·Merci !·Mots de maths·Partager les maths·Tous ensemble !

Euclide et Stern-Brocot : même combat ?

Des collègues m’ont signalé, sur Culture maths, un article de Jean-François Abadie sur la médiante de deux fractions, autrement (et affreusement) appelé théorème du cancre :

C’est un très très très bel article, dont la lecture est adaptée à des lycéens en maths expertes, des enseignants, des étudiants en maths ou en info. Je me suis régalée…

On voyage, dans ce texte, des fractions aux matrices, des suites à de la programmation.

Activité rigolote·Actualité·Allez les jeunes !·Chez les élèves·Culture mathématique·Expo de maths·Informatique·Je suis fan·Lycée·Maths en vidéo·Maths par les jeux·Maths pour tous·Mots de maths·Partager les maths·Question d'élèves

Maman, j’ai un problème.

Ah ?

C’est entre chiffre et nombre.

Ah ?

Voilà. Dans mon grand oral de NSI, quand je parle des ordi à dominos, je veux expliquer que là, tu vois, on ajoute les chiffres des unités des nombres qu’on veut additionner.

Heu quoi ?

Bah oui, regarde. Sur cette partie-là du parcours, on additionne les unités, là on additionne les deuzaines, là les quatraines et tout. Donc là je veux dire qu’on additionne les chiffres des unités mais ça m’embête parce que si on additionne, il y a du calcul et donc c’est pas des chiffres, c’est des nombres ? Non ?

Ouahouuuuu, atttends ok…

Bah je dirais qu’on additionne les nombres d’unités ?

(grimace)

Les nombres correspondant aux chiffres des unités ?

(grimace)

Que les chiffres des unités donnent les nombres à additionner ?

(réfléchit) … Ok.

Pfiou, voilà ce que c’est d’élever ses enfants avec des principes de lexique mathématique… On se retrouve un samedi soir avec des questions d’arithmétique existentielles.

A l'attaque !·A quoi ça sert les maths ?·Activité rigolote·Chez les collègues·Chez moi·Compétences·Culture mathématique·Expo de maths·Lycée·Manuels scolaires·Maths par les jeux·Partager les maths·Tous ensemble !

Question de contexte

Parfois, il y a des idées sympa mais qui tombent à côté. Par exemple, ma fille révise et voit un exercice de l’Hyperbole spé de terminale, qui fait référence à Donjons et Dragons. C’est une chouette idée : il y a de quoi faire de belles probabilités, avec les règles de Donjons. Sauf que :

Non mais on est vraiment sérieux, là ? J’ai beau chercher, je ne vois pas à quel moment on peut être amené à lancer un D20 et un D10 et additionner les résultats obtenus (qui ne sont d’ailleurs pas des numéros, techniquement). Alors noooon, les gars, c’est sérieux, le jeu de rôles, faut pas dire n’importe quoi, zut.

Et puis d’ailleurs, pourquoi afficher l’étiquetage Donjons et Dragons sans préciser l’action réalisée ? Et est-ce vraiment utile de déterminer la variance, dans ce contexte ? L’espérance, je veux bien, pour mesurer la prise de risque ou l’amplitude de l’échec ou du succès, mais la variance est difficilement interprétable en jeu de façon spontanée sans référence.

Du coup, j’ai eu envie de réfléchir à un exercice de probas avec Donjons. Par exemple on pourrait partir de ce type de situations :

Alice veut faire tirer son personnage à l’arbalète légère sur un gros méchant monstre qui menace le village. A chaque attaque elle doit lancer un dé à vingt faces et ajouter 5 au résultat obtenu ; si elle obtient 14 ou plus, elle fait des dégâts au monstre.

Alice est amenée à attaquer 7 fois pendant le combat. Elle sait qu’il lui faut au moins réussir 5 attaques pour pouvoir mettre le gros méchant monstre hors d’état de nuire.

Quelle est la probabilité qu’Alice réussisse à porter son attaque au moins cinq fois parmi ses sept tentatives ?

Alice commence par rater ses deux premières attaques. Quelle est sa probabilité de réussir toutes les suivantes ?

Claire vient en renfort pour mettre le gros méchant monstre hors d’état de nuire. Elle réussit son jet d’attaque avec son épée et lance ses dégâts, donnés par le score obtenu en lançant un dé à 8 faces, auquel elle ajoute 4. Comme le personnage d’Alice est déjà à la bagarre, elle peut ajouter à ces dégâts la somme des résultats obtenus en lançant 3 dés à 6 faces.

Le premier exemple permet d’évoquer un schéma de Bernoulli pour recourir à la loi binomiale. Le deuxième exemple est assez adapté au type d’exercice du manuel : il y a une somme de deux variables aléatoires. Il doit y avoir d’autres types de contextes draconiques, encore. Je réfléchis.

file:///Users/claireauger/Downloads/Basic-Rules-FR.pdf