Aujourd’hui, dans la boîte, il y avait le numéro 538 de la revue Au fil des maths. Chouette ! « Mathématiques à l’oral » est est le thème, tout un programme dont je vais me délecter…
Mais en plus, dedans, il y avait un poster des JN 2020… Comment je suis fière d’y voir mes traces !!! 🙂
Ce beau poster va aller décorer ma classe. C’est une super chouette idée de l’avoir conçu et imprimé !
Un collègue a nettoyé les scan des problèmes de la boîte à Mamie, et les rangés en en mettant un par page… Cela donne une ressource bien plus propre (le mot est faible, vu d’où on partait !) et facilement utilisable… Merci beaucoup, beaucoup, cher collègue !
Niveau : Quatrième Chapitres : Proportionnalité, Pourcentages Inédit, publié le 20/10/2020 Créé sur la base du travail collaboratif effectué lors des journées de l’APMEP 2020
Elles se disent « énergisantes » en prétendant être capables de stimuler vos capacités physiques ou individuelles. Elles s’appellent Redbull, Monster, Burn, Dark Dog … et sont populaires chez les adolescents : selon des études, environ 1/5 des jeunes de 11 à 15 ans en consommeraient régulièrement(1). Il est toutefois aujourd’hui démontré qu’elles ne sont pas sans risque sur l’organisme, et particulièrement celui des adolescents. Dans ce problème, nous allons essayer de comprendre pourquoi.
Le point commun de ces boissons est avant tout leur teneur très élevée en caféine. Cette substance a un effet excitant reconnu, ce qui permet effectivement d’être stimulé. Cependant on considère qu’à un certain niveau de consommation de caféine, on développe des symptômes de sevrage (au seuil de 1 mg par jour, pour 1 kg de…
Suite à un problème technique, j’ai loupé l’intervention de Christian Mercat sur Maths City Map. Zut de crotte de bique. Quelqu’un ici a-t-il des notes d’atelier ?
Pour terminer la matinée, voici ma transcription dela conférence d’Etienne Ghys :
Voici le plus grand flocon jamais photographié, avec un peu plus d’1cm de diamètre.
Pour Etienne Ghys, la nature est une source d’inspiration pour les maths.
Comment les hommes ont-ils commencé à observer les flocons, et y ont mis des mathématiques ?
Olaf Manson/Olaus Magnus (1490-1557) était évêque catholique, et s’est réfugié à Rome à cause des guerres de religion. Là, il a compris qu’à Rome on pensait qu’au Nord, il n’y avait que des barbares. Alors il a écrit un livre, « Historia de gentibus septentrionalibus ». On y trouve un chapitre sur la neige. Ces dessins sont sans doute parmi les premiers dessins d’étude des flocons, et Etienne Ghys nous a déclaré qu’ils étaient ridicules. Boum, rentre chez toi Olaus, pour regarder les flocons avant de les dessiner.
Kepler, ensuite (1571-1630), vit à une époque déchirée entre la religion et la science. Kepler essaie de comprendre l’oeuvre de Dieu à travers les mathématiques. Il se place à la frontière de ces deus mondes. En 1610, le 31 décembre, Kepler se dirige vers la maison d’un puissant mécène pour fêter la Saint Sylvestre. Il cherche une idée de cadeau, et en traversant un pont, il voit un flocon se poser sur ce manteau, flocon qui l’émerveille par sa petitesse et sa structure incroyable. Alors il décide d’offrir un flocon à son mécène. Mais comme les flocons ça fond, il écrit un livre dessus : De la neige sexangulaire. C’est un livre extraordinaire, qui pose des questions auxquelles il n’est pas capable de répondre par ailleurs.
Première question : pourquoi tous les flocons ont-ils six branches ? Il propose une solution partielle et appelle les mathématiciens du siècle y répondre. En fait, il faudra 400 ans pour cela. Kepler envisage que les flocons soient formés de disques minuscules serrés les uns contre les autres, comme des pièces de monnaie. C’est fort car à l’époque on a aucune idée de structure atomique.
Deuxième question : pourquoi tous les flocons ont-ils une symétrie d’ordre 6 ? Comment est-il possible que six branches se développent simultanément et de façon identique, sans communiquer entre elles ? Les flocons auraient-ils une âme ?
Troisième question : pourquoi les flocons sont-ils planaires, et pas comme des oursins, par exemple ? Alors Kepler se demande ce qui se passe quand on organise des boules les unes contre les autres. La façon la plus efficace, c’est de les organiser façon oranges sur un étal. Cela signifie que les atomes qui forment les flocons seraient plutôt des disques que des boules, et ça, Kepler ne le comprend pas.
Maintenant arrive Descartes (1596-1650). Le Discours de la méthode contient un supplément, intitulé La géométrie, et un autre intitulé Les météores. C’est un livre un peu « fumeux », qui montre que la méthode scientifique de Descartes n’est pas toujours efficace et que la raison pure ne suffit pas : il faut aussi de l’expérience.
Une partie des flocons de Descartes sont faux, avec plus de 6 branches aux flocons.
Passons au XIXe siècle, avec Wilson Bentley (1865-1931). Il n’est pas un scientifique, mais il est un amoureux de la neige. Il se bricole un appareil photo combiné à un microscope pour prendre des flocons en photo. Il travaille dur et consacre sa vie à cela.
Bentley ne cherchait pas à faire de la science, et n’hésitait pas à retoucher les photos pour qu’elles soient plus belles : il voulait produire de belles images, qui ont d’ailleurs eu des succès phénoménaux. Et il voulait émerveiller les enfants, ce que manifestement Etienne Ghys partage joliment.
C’est grâce à Wilson Bentley que le flocon est devenu le symbole de la période hivernale et de Noël. Et selon lui, pour trouver un flocon qui est beau, il faut en sélectionner 1000. Parmi eux, 999 seront « très moches ».
Parfois, dans des circonstances très particulières, les flocons prennent une forme d’haltère, tout en conservant les propriétés citées plus haut, sauf le côté planaire.
Passons au début du XXe siècle pour la compréhension atomique de la glace, et physique du crital de neige.
Un cristal de neige est un cristal en formation et qui tombe du ciel alors qu’il était encore en croissance. IL faut donc bien différencier la cristallographie et l’étude des cristaux de neige.
La molécule d’eau a une forme de V avec un angle très précis.
Le cristal de glace, ça ressemble à ça :
Ils se développent donc bien de manière planaire. Chaque oxygène est relié à deux hydrogènes, mais certains ont leurs hydrogènes tournés au-dessus, vers le bas ou vers un autre oxygène. Mais un cristal est une structure qui doit être périodique, et là les oxygènes sont répartis périodiquement, mais les hydrogènes sont répartis de façon un tout petit peu aléatoire. Par ailleurs, il y a en fait huit sortes de glace, mais ici nous parlons de la glace du frigo, pas au fin fond du fond de la banquise.
Voici alors Ukichiro Nakaya, né en 1946. C’est une vedette au Japon. Il a passé sa vie à étudier les flocons de neige. Il a décidé d’en fabriquer en laboratoire.
Et monsieur Nakaya cartographie et catégorise les flocons : ceux qui ressemblent à des fougères, à des étoiles, ceux qui ont un bord… Et ce, grâce à ses flocons fabriqués artificiellement.
Mais pour qu’un flocon puisse commencer à se développer, il faut un « germe ». Nakaya découvre que comme germe, un poil de lapin, ça marche bien. Ca fait pousser les flocons, le poil de lapin.
Ca, c’est pour mes 5e à la rentrée !
Question rapportée par Christan Mercat :
Mais dis Etienne, ça veut dire qu’il y a des lapins dans les nuages ?
Hé bien parlons-en, des petits lapins dans le ciel. Que se passe-t-il quand il neige ?
Il y a un nuage, humide et chaud. Les molécules d’eau s’y déplacent, un peu au hasard. Un front froid arrive et pousse le petit nuage humide et chaud vers le haut, ce qui refroidit le nuage (puisqu’il monte). L’eau se condense alors en gouttelettes, et lorsque le nuage se refroidit encore, certaines de ces gouttelettes gèlent, brrr. Mais en fait, dans les nuages, s’il n’y a pas de poil de lapin, i y a de minuscules poussières, qui sont à l’origine des changements de phases du gaz vers le liquide et du liquide vers le solide. On se retrouve avec un nuage qui contient les trois états. Et tout cela se cogne et se colle, ce qui crée des cristaux.
Les cristaux deviennent trop gros et lourds, alors ils tombent. Et quand ils tombent, il neige. En fait, il neige tout le temps partout, mais la plupart du temps les cristaux de neige fondent en altitude et se transforment en eau liquide.
Que peuvent apporter les maths ? (les matheux, ils peuvent apporter de l’émerveillement, en tout cas, je vous l’affirme en direct) Elles peuvent essayer de proposer des modèles, comme celui inventé par Norman Packard dans les années 80-90.
Alors il a fallu améliorer, car le modèle restait un peu primitif. Cliff Reiter « fait presque pareil mais différent », une espèce de passage du discret au continu qui introduit un paramètre, ce qui permet de se donner la possiblité de se rapprocher de la catégorisation de Nakaya :
Cela donne des flocons ni naturels ni fabriqués, mais assez jolis. Cela semble plutôt un succès. Mais l’un des inconvénients de cette méthode, qui repose aussi sur une dose de pifomètre quant au choix des paramètres, est qu’on part du postulat de planarité.
Deux scientifiques (Gravner et Griffeath) proposent un modèle mathématique incluant des prismes, avec aussi de la glace ou de la vapeur et des règles un peu analogues aux précédentes.
Et là, ça donne des snow-fakes ! Ils n’existent que dans un ordinateur, mais selon les paramètres il peut arriver qu’on obtiennent nos haltères précédentes.
Kenneth Libbrecht est l’auteur du site Snowcrystal.com. C’est un peu le Bentley moderne, version physicien.
Pour finir, Etienne Ghys nous a démontré le théorème suivant :
A gauche, cristal. A droite, pas cristal.Dédicace à mes 4e
C’était très chouette, comme démonstration : ma fille l’a suivie et comme elle est en première, elle a compris.
Et c’était formidable, cette conférence. Vraiment. Merci, monsieur Ghys.
J’ai réussi à suivre l’atelier M@ths en vie, en rattrapant le quart d’heure manqué que j’avais enregistré, avec l’aide d’AlgoRythmes. Ouuuf, c’était intense et ça fait des noeuds dans ma tête. Là, j’attaque le deuxième atelier : Mathsamoi. Super : je reste dans la même problématique, mais traitée différemment et plus au niveau collège.
Dang Liem Do cherche à rendre les maths et les problèmes concrets pour les élèves :
Le blog de ce collègue est vraiment intéressant et il nous a présenté son travail de façon très concrète. Par exemple, s’appuyer sur ses contenus pour le dispositif devoirs faits est une très bonne idée.
Dang Liem Do nous a mis en garde : des problèmes qu’il propose sont longs et leur consigne difficile. Il faut donc consacrer du temps à la reformulation de la consigne et à vérifier que tous les élèves sont en mesure de s’emparer du problème.
Puis notre collègue nous a proposé des conseils pour créer nos propres problèmes.
Pour finir, nous avons essayé de créer un problème tous ensemble. C’était vraiment chouette, de voir tous ces cerveaux fonctionner sur un objet commun.
Il y a des pépites, sur ce blog, en tout cas ! Merci monsieur ! Et j’ai beaucoup aimé la philosophie de Dang Liem Do et son bonheur de créer des problèmes et de les partager.
Ce matin, atelier M@ths en vie, animé par l’infatigable Christophe Gilger :
Si vous ne connaissez pas encore M@ths en vie, vous allez découvrir une pépite. C’est formidable, M@ths en vie. Au départ, il y a un constat, de perte de sens chez les élèves dans la compréhension de problèmes. Au CP, on aborde les problèmes additifs, et parfois ce modèle additif prend toute la place dans l’esprit ce certains élèves. Mais alors résoudre des problèmes d’autre nature leur pose problème : confrontés à une situation nouvelle, ils additionnent les nombres qu’ils rencontrent, et boum. M@ths en vie s’est donc proposé de mettre les problèmes en lien avec le quotidien des enfants.
M@ths en vie se donne des conditions :
La photo ne doit pas être une simple illustration, mais apporter des informations à prélever ;
La photo apporte des éléments de culture : l’enfant a-t-il déjà ouvert une boîte d’oeufs, par exemple ?
La photo doit apporter des éléments mathématiques utiles.
Dans les objectifs de M@ths en vie, il y a le changement de regard, le fait de nourrir un débat, la verbalisation. Ici, on peut proposer une sélection de photos en demandant un classement avec un critère mathématique. On sort du vrai/faux ; il faut argumenter sur le classement, avec un travail du langage mathématique : Boule, rond, cercle, sphère, disque etc.
Souvent, on veut trop aider les élèves, et on ne les aide pas, au final
4 fois 5, 5+5+5+5, 5+5 deux fois ? Il y a toujours une multitude de démarches, et elles sont très signifiantes !
Pour organiser une sortie mathématique, Christophe propose d’aller dans la classe, dans la bibliothèque de l’école, dans le quartier, au supermarché, pour se constituer des collections de photos à partir desquelles on pourra traiter des problèmes mathématiques. Ainsi, les sujets seront forcément plus proches des élèves.
On n’a rien inventé : Célestin Freinet faisait déjà ça avec ses élèves et il aurait été content d’avoir des outils numériques pareils !
Mais il demeure que la résolution de problèmes est peu enseignée pour elle-même. Alors l’équipe de M@ths en vie s’y est attaquée, en se basant sur la typologie de Vergnaud, et en construisant dessus pour s’adapter aux problèmes d’aujourd’hui et travaillés par M@ths en vie, donc très variés et pas seulement numériques.
Selon Christophe, si on ne sait pas enseigner les problèmes prototypiques, on ne peut pas passer aux problèmes à étapes. Alors ça, je trouve que ça se discute. Je me demande si justement les problèmes à étapes ne permettent pas d’autres appuis et font comprendre les mécanismes de base présents dans les problèmes prototypiques. En même temps, Christophe dit qu’il faut un panel de référence, un répertoire de situations, pour que les élèves s’y réfèrent pour transférer, et c’est vrai : comprendre, c’est faire référence plus ou moins consciemment à quelque chose de déjà rencontré avec quoi on fait des analogies.
En en discutant avec lui, Christophe a apporté une précision : ce qu’il dit ne concerne pas les problèmes de recherche ou atypiques. Il a choisi le postulat suivant : pour réussir à traiter des étapes, il faut les avoir rencontrées de façon isolées. Je ne suis pas sûre : je vois parfois des élèves comprendre quelque chose par contre-coup, presque par surprise. Mais peut-être est-ce plus spécifique à des élèves de collège, qui accumulent des apprentissages multiples et multi-domaines.
De même, Christophe conseille d’expliciter les typologies, et je ne suis pas d’accord. Je trouve que ça enferme et que parfois ce n’est pas transférable. Mais j’ai tout à fait conscience de pouvoir avoir tort ! D’ailleurs Christophe conseille de la délicatesse en la matière.
L’équipe de M@ths en vie a cogité et décidé, dans la lancée de l’attention aux problèmes prototypiques, de s’appuyer aussi à la représentation en barres et à la méthode de Singapour.
Et cela donne lieu à une méthode, à venir :
Et Christophe a parlé du réseau social M@ths en vie :
Vous êtes nombreux à me demander où trouver les résumés des ateliers auxquels j’ai assisté, et les vidéos de ceux que j’ai animés. En effet, le principe d’un blog est que ça défile vite. Et j’entends bien les suggestions de site au lieu d’un blog, mais je ne sais pas si je sais faire, et je ne sais pas si ce serait mieux. J’aime bien l’aspect déferlement, qui me correspond pas mal. Mais je comprends que pour trouver quelque chose que vous cherchez, c’est compliqué…
Alors en attendant, je vais faire un truc simple : j’ai créé une catégorie « APMEP Journées 2020 ». Vous allez dans le bandeau de droite du blog, vous sélectionnez « APMEP Journées 2020 » dans le menu déroulant de « catégories », et là vous trouverez tout.
Deuxième volet de l’après-midi : Olivier Longuet, et donc ça va être SU-PER !
Connaissez-vous les ambigrammes ? Un ambigramme se lit de la même façon en changeant de regard, par symétrie axiale ou centrale.
D’abord, un petit tour dans l’Oulipo. Et ensuite, direction l’Oubapo.
Olivier nous a présenté Uspide-down comme illustration de l’OuBaPo :
Olivier nous a ensuite proposé de dessiner un ambigramme nous-même. Avec des sorties inoubliables à la Longuet, que j’adore :
Pour faire un personnage en pieds, on a besoin de lui mettre des pieds.
Et ça veut dire que de l’autre côté, il lui faut des oreilles.
Olivier nous a présenté l’ouvrage : Oubapo 1.
Etienne Lecroart, un des plus actif et motivé des OuBaPiens, présente des contraintes génératrices et transformatrices :
Ici, une suite arithmétique de raison 1 avec une case de plus à chaque strip :
Avec des suites numériques, il y a Grabuge galactique, dont la disposition des cases est définie par récurrence : A A, puis B A B A B, puis C B C A …
Les carrés magiques, chez Trondheim :
Et ici, on a deux carrés magiques imbriqués l’un dans l’autre : le premier constitué avec les nombres du début de la bulle, et le deuxième avec les nombres de la fin de la bulle de chaque case :
Lecroart encore, mais avec des transformations du plan : avec des rotations, on a plusieurs façons de lire la même histoire :
Un tripoutre et une espèce de ruban de Moebius bizarre :
Enfin, Olivier nous a montré certaines de ses productions, certains de ses projets. Voilà encore un collègue qui ne doit jamais s’ennuyer…
Voici ma première conférence de la journée, après trois ateliers ce matin. Même numériques, les Journées, c’est un sacré rythme. Au lieu de me balader avec mon sac à dos chargé de ressources glanées tout partout, entre deux ateliers et conférences je repasse et je fais la popote… Mais ça reste intense ! J’espère vraiment que l’année prochaine nous serons ensemble en vrai…
Mais en attendant, c’est parti !
La conférence de Luc Trouche est ici. Le communiqué de l’APMEP auquel il fait référence est là. Je ne relaterai donc que les échanges qui suivront.
Ce que je retiens, c’est que nous avons des appuis, en France, qui sont précieux : les IREM, la propension à la contradiction et à la controverse. Ce qui nous manque, ce sont des temps organisés et rémunérés d’échanges. En Chine par exemple, les enseignants ont des heures de concertation chaque semaine.
Le problème français est de ne pas savoir penser l’articulation entre national et local, et de penser du bas vers le haut et du haut vers le bas.
Tous les enseignants ont le potentiel d’apporter quelque chose en matière de ressources. Le challenge c’est de trouver une manière de permettre que tout le monde contribue.
La collaboration, élèves ou profs, c’est deux faces d’une même médaille.
Dans les manuels chinois, il y a très peu d’exercices, contrairement aux manuels appréciés en France. Une des capacités reconnues du professeur chinois, c’est de faire varier un exercice à partir d’un exemple de base.
La garantie contre les mauvais choix didactique, c’est le collaboratif. Je n’en vois pas d’autre.