Un article que mon mari a publié sur son blog m’a fait réaliser ce qui m’avait échappé : quand j’ai entendu « «Qui aurait pu prédire la vague d’inflation, ainsi déclenchée? Ou la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ? », j’ai d’abord été frappée de stupeur. Puis j’ai ri, mais ce devrait être nerveux. Mais en fait c’est surtout le verbe utilisé, qui aurait dû me frapper :
En effet, le champ sémantique utilisé par notre président dit tout de son rapport aux savoirs et aux sciences : selon mon ami Dico, le premier sens de prédire est annoncer un évènement comme devant se produire, sans preuves ni indices rationnels. Alors que prévoir s’appuie sur des données.
On peut aussi s’interroger sur qui écrit les discours de monsieur Macron, et qui les relit. Autant dans le fond que dans la forme, il y aurait dû avoir des corrections avant la prise parole.
Une réflexion au sujet de « Prédictions vs. prévisions »