Ah ?
C’est entre chiffre et nombre.
Ah ?
Voilà. Dans mon grand oral de NSI, quand je parle des ordi à dominos, je veux expliquer que là, tu vois, on ajoute les chiffres des unités des nombres qu’on veut additionner.
Heu quoi ?
Bah oui, regarde. Sur cette partie-là du parcours, on additionne les unités, là on additionne les deuzaines, là les quatraines et tout. Donc là je veux dire qu’on additionne les chiffres des unités mais ça m’embête parce que si on additionne, il y a du calcul et donc c’est pas des chiffres, c’est des nombres ? Non ?
Ouahouuuuu, atttends ok…
…
Bah je dirais qu’on additionne les nombres d’unités ?
(grimace)
Les nombres correspondant aux chiffres des unités ?
(grimace)
Que les chiffres des unités donnent les nombres à additionner ?
(réfléchit) … Ok.
Pfiou, voilà ce que c’est d’élever ses enfants avec des principes de lexique mathématique… On se retrouve un samedi soir avec des questions d’arithmétique existentielles.

LOL excellent mais parfait 😀
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Nous avons eu la même question existentielle avec mes sixièmes (pas tous non plus) pour le critère de divisibilité par 3. Je leur avais tellement fait la leçon depuis le début de l’année sur nombre et chiffre, que bam au moment d’expliciter ce critère certains étaient en train de réfléchir à comment dire pour ne pas dire la somme des chiffres. Mais bon d’un commun accord, on a mis en suspens la phrase.
Alors je crois que lundi au retour des vacances, je rajouterai : les chiffres du nombre donnent les nombres à additionner. Merci à toi et à ta fille.
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Il est classique de dire que le chiffre est au nombre ce que la lettre est au mot. Mais chaque chiffre possède une valeur numérique, y compris dans l’écriture de nombres à plusieurs chiffres (dans 75, il y a bien sept dizaines), tandis qu’une lettre seule ne constitue que rarement un mot, et même le cas échéant ce mot ne se retrouve pas dans l’écriture de mots plus longs.
Il y a bien une addition des nombres, mais aussi une addition des chiffres (dépendant évidemment de la base choisie), dont le résultat s’exprime avec un chiffre et une éventuelle retenue. C’est cela qui permet d’utiliser une table d’addition pour ajouter des dizaines par exemples.
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Bonjour Christophe,
Je ne suis pas d’accord : pour moi, le chiffre est un caractère. Ilest bien sûr associé à un nombre, mais sa nature n’est pas numérique.
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Oui, le chiffre est un caractère. Je ne pense pas avoir dit le contraire. On peut probablement dire que c’est sa nature, même si je ne saurais définir la nature d’un concept en toute généralité.
Je fais également la différence entre le chiffre 2, qui apparait dans l’écriture de beaucoup de nombres (entiers ou non), et le nombre 2, qui peut s’écrire de beaucoup de manières différentes (et notamment sans le chiffre 2, à l’aide de diverses opérations ou dans d’autres systèmes que notre notation positionnelle décimale, sans oublier les glyphes alternatifs).
Sur quelle phrase sommes-nous donc en désaccord ? Sur mon affirmation « chaque chiffre possède une valeur numérique » ?
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Je pense que c’est le concept d’addition des chiffres qui me chiffonne. Parce que considérer que chaque chiffre possède une valeur numérique ou dire que chaque chiffre est sssocie a une valeur numérique c’est vrai que c’est similaire. Qu’en pensez-vous ?
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Oui, peut-être que l’on peut trouver un autre mot pour parler de l’opération décrite par la table d’addition, et qui est bien une association basée sur l’écriture et pas sur la valeur.
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