Léonard de Vinci et ses relations (2)

Ce matin donc, je mène mon activité-que-j’aime avec mes deux groupes de sixième 1. Et là, paf, mon emploi du temps change, comme à peu près chaque demi-journée depuis le début de cette délicieuse période. Au lieu d’avoir mes sixième 2 en groupe, les heures sont déplacées et je les aurai en classe entière.

Ah.

Bon bon bon.

Si mon chef me propose cela, c’est q’ils ont des profs absents et que c’est le brin. Comme tous les jours, en fait, sauf qu’aujourd’hui il y a encore plus de collègues sur le flanc. En cinq minutes, il faut s’organiser : ma programmation m’ « impose » de traiter de Léonard avant les vacances, soit avant vendredi (youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii). Mais j’ai 15 tablettes et je voudrais qu’ils utilisent chacun GeoGebra.

Bon, très bien. Clic-clic-clic, salle info réservée (libre, ouf !) et c’est parti. Pour la première fois, même séance, mais pas dans ma classe, en classe entière (enfin, pus ou moins) et pas en groupe, et avec GeoGebra sur ordi, pas sur tablette.

Arrivée en salle info, double zut :

Ma clef USB est dans ma classe. Je ne peux pas projeter le dessin au tableau ;
En salle info, pas moyen de faire en même temps distanciel. J’ai des élèves en rade devant leur écran chez eux, et je n’ai pas eu le temps de les prévenir.

Pour les élèves à la maison, je rempli Pronote vite vite, histoire qu’ils sachent ce qui se passe. Pour pallier mon oubli de clef USB, nous verbalisons encore plus en observant la page du codex, et je synthétise en réalisant ce merveilleux dessin, que j’affiche sur le tableau numérique, et qui a pour effet de bien amuser les élèves et détendre les peu soigneux :

Misérable… Mais contre tout attente, ces élèves souvent évaporés ou papillonnants se mettent tout de suite au travail, et ça bosse dans un silence concentré dont je me régale : changer nos plans, c’est souvent nécessaire. Mais ces temps-ci, c’est tout le temps, chaque jour, plusieurs fois par jour. Alors quand les aménagements décidés sans réfléchir fonctionnent, c’est la fête.

Plus d’élèves encore sont passés sur GeoGebra que dans la première classe.